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Aujourd'hui, 30 juillet, Gravebasse.com se joint aux célébrations pour souhaiter un très joyeux anniversaire à Jeffrey Hammond, le bassiste dont le son et la présence scénique ont marqué une période charnière de l'histoire du rock progressif avec le légendaire groupe Jethro Tull !

Tim Commerford, né Timothy Robert Commerford le 26 février 1968 à Irvine, en Californie, est un musicien américain dont l'empreinte sur le rock moderne est indéniable. Principalement reconnu comme le bassiste et choriste de l'influent groupe de rock Rage Against the Machine, il a également marqué les supergroupes Audioslave et Prophets of Rage. Sa carrière est caractérisée par une quête inlassable de la tonalité de distorsion ultime, le poussant à concevoir ses propres pédales d'effets et même à bobiner ses propres micros. Cette approche méticuleuse et presque scientifique de son instrument a forgé un son distinctif, le positionnant comme une figure d'influence majeure parmi les bassistes de rock. En 2014, le magazine Paste l'a classé huitième sur sa liste des "20 bassistes sous-estimés", une reconnaissance qui souligne son talent unique et son impact souvent plus profond au sein de la communauté musicale qu'auprès du grand public.

Évoquez l'énergie brute d'un concert de KISS dans les années 1970, et l'image de Gene Simmons, "The Demon", s'impose, brandissant non pas une basse ordinaire, mais une arme de rock unique, lourdement modifiée, qu'il a utilisée entre 1976 et 1977. Cet instrument n'était pas un modèle de série ; c'était une extension de sa personnalité scénique. C'est en hommage à cette pièce d'histoire que le Gibson Custom Shop a méticuleusement recréé la Gene Simmons EB-0 Bass, une édition limitée qui ressuscite la légende. Ce modèle est la deuxième basse signature issue du partenariat "G²" (de Gene à Gibson), faisant suite à la G² Thunderbird et témoignant d'une collaboration profonde et continue entre l'icône du rock et le fabricant légendaire.

Une session Masterlink enivrante qui réunit deux géants de la guitare londonienne : Nigel Price et Tony Remy, dans une joute instrumentale funk-jazz intense. Composé par Tony Remy et Stefan Redtenbacher, le morceau voit les deux guitaristes improviser et dialoguer sur une base rythmique puissante portée par Stefan à la basse, flanquée de percussions, Hammond et drums typiques du style Funkestra​  .

Dans les dernières Signature, on vous présente la Jackson Pro Series Adam Blackstone "Gladys" Concert, c'est une basse cinq cordes qui mérite qu'on s'y intéresse. Elle est née d'une collaboration avec Adam Blackstone, un directeur musical primé aux Grammy, et elle est conçue pour les bassistes d'aujourd'hui, que ce soit sur scène ou en studio. L'idée, c'est d'avoir un instrument performant, confortable et qui sonne bien dans plein de styles différents.

"Infernal Machina" n'est pas un album, c'est une œuvre, une messe Zeuhl qui nous plonge dans une transe cosmique. Jannick Top y déploie une fresque sonore sur l'odyssée de l'humanité, ses doutes et sa quête d'absolu. Loin de se cantonner à un rôle d'accompagnement, la basse de Top est ici le cœur du réacteur, le moteur d'une machine implacable qui nous emporte dans des secousses telluriques. Mais attention, ne vous attendez pas à une démonstration de virtuosité gratuite. Chaque note, chaque silence est au service d'une composition riche et complexe, où les arrangements et les atmosphères priment. "Infernal Machina" est un voyage initiatique, une expérience d'écoute exigeante qui récompense l'auditeur par sa profondeur et son intensité. Un disque essentiel pour tous les amoureux de la basse et des musiques qui osent explorer de nouveaux territoires.

Le paysage de la guitare basse en 2025 se définit par une dualité fascinante : une poussée incessante vers des conceptions futuristes et centrées sur le musicien coexiste avec une réimagination stratégique de plateformes emblématiques et éprouvées. Cette année ne se résume pas à de nouveaux modèles ; elle est marquée par de nouvelles philosophies de conception.

Loin de se contenter du rôle traditionnellement rythmique et fondamental de la basse électrique, Stuart Hamm s'est imposé comme une figure pivotale dans son évolution, un artiste solo à part entière qui a prouvé que les quatre cordes pouvaient chanter, orchestrer et captiver avec autant de force qu'une guitare solo. Reconnu mondialement pour ses collaborations avec des icônes de la guitare comme Steve Vai et Joe Satriani, son travail en tant que sideman, bien que spectaculaire, ne représente qu'une facette de sa contribution. Son œuvre la plus fondamentale réside peut-être dans sa propre discographie, un laboratoire où il a forgé un nouveau langage pour la basse.

Arte Concert nous offre une pépite, celle de l'inégalable Marcus Miller au TSF Jazz Chantilly Festival 2025 qui est désormais disponible en ligne.

Dans le panthéon des musiciens contemporains, peu de figures incarnent aussi pleinement le rôle de polymathe musical du 21e siècle que Michael League. Le présenter simplement comme le bassiste de Snarky Puppy serait une simplification flagrante. Il est la force gravitationnelle au centre d'un univers musical complexe et en constante expansion, un univers qu'il a lui-même conçu, construit et continue de diriger. League a redéfini les rôles de chef d'orchestre, de producteur et d'artiste indépendant, tout en ancrant son son avec l'une des lignes de basse les plus reconnaissables et fondamentales de la musique moderne. Ses multiples victoires et nominations aux Grammy Awardsne sont que les indicateurs les plus visibles de son succès critique ; ils ne racontent qu'une partie de l'histoire. La véritable question qui se pose est la suivante : comment un musicien qui se décrivait lui-même comme "mauvais" à ses débuts est-il devenu l'une des figures les plus influentes de la musique instrumentale et des musiques du monde contemporaines ? La réponse se trouve dans un parcours unique qui allie une curiosité insatiable, un pragmatisme organisationnel de génie et une immersion profonde dans les creusets musicaux les plus fertiles d'Amérique.

Le marché des amplis de pratique "intelligents" est en pleine effervescence. Compacts, sur-équipés et connectés, ils promettent le son et la polyvalence d'un studio complet dans une boîte à chaussures. Mooer, connu pour ses solutions innovantes et accessibles, frappe un grand coup avec son F15 Li. Mais au-delà de la fiche technique alléchante, une question brûle les lèvres des lecteurs de GraveBasse.com : est-il vraiment conçu pour nos chères 4 (ou 5) cordes ? La réponse est un oui franc et massif, mais nuancé.

Fidèle à son approche de la "basse-orchestre", où il transforme son instrument en une formation polyphonique complète, ce titre instrumental se veut un puissant plaidoyer pour la conscience écologique. Pour donner vie à ce message, Sébastien Tibackx s'est entouré d'un casting de musiciens de renommée mondiale. La section rythmique est assurée par le batteur Sean Rickman, connu pour ses collaborations avec des légendes du jazz telles que Steve Coleman, Herbie Hancock, Wayne Shorter et Marcus Miller. Le saxophoniste Nicolas Baudino, qui a joué avec des artistes comme Keziah Jones, Bernard Lavilliers et Lio, apporte sa touche unique. Enfin, les chœurs de Mia Asano et Felicia Farerre, deux artistes dont les voix sont associées à l'univers musical épique du compositeur Hans Zimmer, confèrent au morceau une dimension cinématographique et orchestrale. Publié sur son propre label , "Save Your Earth" s'annonce comme une fresque sonore riche et engagée, où la virtuosité instrumentale se met au service d'un message universel et urgent.