Portrait, Michael League, la théorie du chaos organisé

Publié le 25 juillet 2025 à 07:07

Dans le panthéon des musiciens contemporains, peu de figures incarnent aussi pleinement le rôle de polymathe musical du 21e siècle que Michael League. Le présenter simplement comme le bassiste de Snarky Puppy serait une simplification flagrante. Il est la force gravitationnelle au centre d'un univers musical complexe et en constante expansion, un univers qu'il a lui-même conçu, construit et continue de diriger. League a redéfini les rôles de chef d'orchestre, de producteur et d'artiste indépendant, tout en ancrant son son avec l'une des lignes de basse les plus reconnaissables et fondamentales de la musique moderne. Ses multiples victoires et nominations aux Grammy Awardsne sont que les indicateurs les plus visibles de son succès critique ; ils ne racontent qu'une partie de l'histoire. La véritable question qui se pose est la suivante : comment un musicien qui se décrivait lui-même comme "mauvais" à ses débuts est-il devenu l'une des figures les plus influentes de la musique instrumentale et des musiques du monde contemporaines ? La réponse se trouve dans un parcours unique qui allie une curiosité insatiable, un pragmatisme organisationnel de génie et une immersion profonde dans les creusets musicaux les plus fertiles d'Amérique.

Le parcours de Michael League vers son identité musicale unique est une histoire de mouvement et d'immersion. Son éducation nomade a semé les graines d'une curiosité mondiale, mais c'est dans les scènes musicales intenses et authentiques de Dallas qu'il a véritablement trouvé sa voix, transformant une éducation académique en une expression artistique viscérale.

Né le 24 avril 1984 à Long Beach, en Californie, Michael Kellyrea League a grandi en tant que "military brat", un enfant de militaire dont la jeunesse a été partagée entre le sud de l'Alabama et le nord de la Virginie. Cette enfance nomade, bien que potentiellement déstabilisante, peut être vue rétrospectivement comme un terrain d'entraînement précoce pour sa future exploration des musiques du monde. Son intérêt pour la musique s'éveille à l'adolescence, commençant par la guitare à l'âge de 13 ans, influencé par des icônes du rock classique comme Tom Petty et Led Zeppelin.

Le tournant décisif de sa carrière instrumentale se produit à 17 ans. Ce n'est pas par passion première, mais par pure nécessité qu'il passe à la guitare basse. Le groupe de jazz de son lycée avait besoin d'un bassiste, et League a répondu à l'appel. Cette origine pragmatique, où le besoin de la musique prime sur l'ego de l'instrumentiste, deviendra un thème récurrent et une pierre angulaire de sa philosophie musicale et de son leadership.

Attiré par sa réputation, League s'inscrit au prestigieux programme d'études de jazz de l'Université de North Texas (UNT), où il passera quatre ans. Avec une franchise désarmante, il admet être arrivé mal préparé, n'étant "pas techniquement compétent" sur son instrument et sachant à peine lire la musique. Il crédite l'UNT de lui avoir fourni les "écrous et boulons" ("nuts and bolts"), la théorie fondamentale et la rigueur technique qui lui manquaient.

C'est dans ce contexte académique, dès sa première ou deuxième année, qu'il prend une décision qui changera sa vie : il forme Snarky Puppy. L'anecdote de la création du groupe est révélatrice de son caractère proactif. "J'étais si mauvais", a-t-il affirmé, "que je n'ai été accepté dans aucun des ensembles de l'école. Snarky Puppy était donc ma façon de pouvoir jouer". Le groupe n'est donc pas né d'une réussite académique, mais d'une nécessité auto-créée, une solution ingénieuse à un obstacle perçu.

Si l'UNT a fourni la grammaire, c'est la scène de Dallas qui a enseigné à League le langage, la culture et l'âme de la musique. Après ses quatre années universitaires, il s'installe dans la ville voisine pour une période de trois ans qui s'avérera être sa véritable formation supérieure. Il décrit cette transition comme un saut radical, passant d'un concert de jazz dans un restaurant le samedi soir à jouer dans une église baptiste noire de 7 000 membres avec le groupe d'Erykah Badu le dimanche.

Au cœur de cette transformation se trouve sa relation avec le légendaire claviériste Bernard Wright (connu pour son travail avec Miles Davis et Chaka Khan), qui devient son mentor officieux. Pendant près de deux ans, League a été son chauffeur, jouant avec lui cinq à sept fois par semaine. Il qualifie cette période d'"apprentissage" et attribue à Wright une grande partie de ses compétences musicales actuelles.

Cette immersion le plonge au cœur de ce qu'il appelle "probablement la scène la plus riche du monde pour ce genre de musique". Il devient un musicien régulier dans la communauté gospel et R&B, jouant avec des sommités comme Kirk Franklin, Walter Hawkins, Marvin Sapp et Israel Houghton, et fait partie intégrante du groupe d'accompagnement d'Erykah Badu, The Gritz. Une rencontre fortuite lors d'une jam session le met en présence du groupe de l'église, qu'il réalise être en fait le RH Factor de Roy Hargrove. Cette porte d'entrée inattendue l'intègre pleinement dans la riche communauté de la musique noire de Dallas.

Cette période a été plus qu'une simple expérience ; elle a été une assimilation culturelle. League compare cela à quelqu'un qui apprend le français à l'école et qui est soudainement parachuté en France pour trois ans.C'est à Dallas qu'il a senti qu'il "développait une voix qui était vraiment la [sienne]". L'influence de cette scène a directement "transformé la musique en quelque chose de plus funky, de plus direct et de plus viscéral". L'expérience de Dallas a servi de pierre de Rosette musicale, donnant un sens, une profondeur et une âme aux connaissances techniques acquises à l'université. C'est ce qui explique le paradoxe fondamental de Snarky Puppy : un groupe né dans un programme de jazz universitaire mais qui insiste sur le fait qu'il n'est "pas un groupe de jazz". L'identité de League en tant que musicien a été forgée dans un monde où le groove, le feeling et la connexion spirituelle étaient primordiaux, un ethos qu'il a infusé dans toutes ses œuvres ultérieures.

Snarky Puppy est bien plus qu'un groupe ; c'est un organisme vivant, une entité créative et organisationnelle unique qui prospère grâce à un équilibre délicat entre une composition rigoureuse et une liberté d'improvisation totale. Au centre de ce système se trouve le leadership visionnaire et pragmatique de Michael League.

Ce qui a commencé comme un ensemble de dix amis d'université est devenu, en près de deux décennies, un "supergroupe" international. Le groupe est en réalité un collectif à géométrie variable d'une quarantaine de musiciens, affectueusement surnommé "The Fam" (la famille). La clé de la longévité et de la cohésion de ce vaste ensemble réside dans la philosophie de leadership de League. Il reconnaît lucidement que "mon groupe n'est pas leur rêve"  et a bâti un système qui accorde aux membres la liberté de poursuivre d'autres projets. Cette approche respectueuse et non tyrannique est fondamentale pour retenir des talents de haut niveau et éviter l'épuisement.

La fluidité des membres est une caractéristique, pas un défaut. Le système de substitution qui s'est mis en place est un exemple parfait de ce pragmatisme. Si un musicien avait une opportunité mieux rémunérée, un remplaçant était appelé. Si ce dernier jouait bien, il était intégré au collectif, évitant ainsi de gaspiller l'effort considérable qu'il avait fourni pour apprendre un répertoire aussi complexe. Ce système a été le moteur de la croissance et de la résilience du groupe, le rendant anti-fragile.

La vision de League pour la musique de Snarky Puppy est de créer quelque chose qui soit "à la fois, espérons-le, profond et stimulant, mais en même temps totalement accessible et dansant". C'est une musique pour laquelle il n'est pas nécessaire d'avoir un "doctorat en musique pour la comprendre". Le groupe est volontairement difficile à classer : "ce n'est pas exactement un groupe de jazz. Ce n'est pas un groupe de fusion, et ce n'est certainement pas un jam band". Les catégories des Grammy Awards remportées – "Meilleure Prestation R&B" et "Meilleur Album Instrumental Contemporain" – soulignent cette fluidité des genres.

Le son du groupe a considérablement évolué. Les premiers albums étaient "beaucoup plus acoustiques, beaucoup plus jazzy", reflétant leurs origines de "jeunes étudiants blancs de banlieue qui avaient grandi dans des groupes de garage rock et s'étaient laissés emporter par le jazz". C'est l'immersion dans la scène de Dallas et l'influence de musiciens comme Robert "Sput" Searight, Shaun Martin et Bobby Sparks qui ont catalysé la direction plus funky et viscérale du groupe.

League est le compositeur principal et le producteur de presque toutes les œuvres du groupe. Son processus de composition est la clé de voûte de tout le système Snarky Puppy. Il écrit toute la musique dans Logic Pro X, une station de travail audio numérique (DAW). Il compose en utilisant le format MIDI, souvent sans assigner initialement les parties à des instruments spécifiques. Cette méthode offre une flexibilité incroyable : une ligne de cuivres peut facilement devenir une partie de guitare en fonction des musiciens disponibles pour une tournée ou un enregistrement donné.

Son approche est conceptuelle. Il commence rarement une chanson en improvisant ; il part d'un concept.6 Pour l'album

Sylva, chaque morceau était inspiré par une forêt différente, réelle ou imaginaire. Le célèbre morceau "Lingus", avec son solo de clavier légendaire, a été écrit à l'origine comme une parodie du dubstep, un genre qui l'agaçait à l'époque. Cette approche conceptuelle lui sert d'"étoile polaire" pour guider son écriture. Pour les mélodies, il les chante souvent avant de les écrire sur un instrument, estimant que cela les rend plus simples, plus directes et plus mémorables.

Le succès de Snarky Puppy est loin d'avoir été instantané. Le groupe a passé une décennie "dans une obscurité quasi totale", tournant et enregistrant sans relâche. Ils ont incarné le stéréotype du "musicien qui galère", se battant pour attirer un public partout où ils allaient. Cette "approche de terrain" ("grass-roots") et cette passion inébranlable ont fini par construire une base de fans d'une loyauté féroce, qui a été un facteur déterminant de leur succès ultérieur.

En reliant la méthode de composition de League, sa philosophie de leadership et la structure du groupe, un système unifié et brillamment pragmatique se révèle. Il compose avec des parties MIDI flexibles dans un DAW parce que le groupe a une composition fluctuante. Il accorde aux membres la liberté de partir pour d'autres projets parce que son système de composition peut s'adapter à leur absence. La structure de "The Fam" fonctionne parce que la musique est conçue dès le départ pour être modulaire. Le génie de Michael League n'est pas seulement musical ; il est logistique et organisationnel. Il a conçu un écosystème créatif où ce qui briserait un groupe normal – l'inconstance des membres – est en fait le principe de conception central. C'est un modèle révolutionnaire pour diriger un grand ensemble au 21e siècle.

Cette section est le cœur technique de l'article, conçue pour les passionnés de basse. Elle dissèque l'approche unique de Michael League de son instrument, en se concentrant sur son rôle, son équipement et son utilisation innovante des effets.

Le style de League est fondamental et de soutien plutôt que démonstratif. Il est loué pour sa capacité à contribuer énormément "sans attirer les projecteurs". Son talent réside dans sa faculté à trouver sa place dans un mix sonore incroyablement dense – avec plusieurs claviers, guitares, percussionnistes et cuivres – sans jamais créer un "gros désordre boueux".

Il se considère avant tout comme une "personne de la chanson" ("song person"). Son objectif principal est de servir la composition, une philosophie qui influence profondément son jeu. Ses influences couvrent un large spectre, allant des piliers fondamentaux comme James Jamerson aux innovateurs du funk comme Bootsy Collins et Paul Jackson des Headhunters. Ce mélange de "pocket" R&B classique et d'audace funk définit son son.

Bokanté, Travail en Solo et Échange Mondial

Au-delà de Snarky Puppy, Michael League a lancé des projets qui révèlent d'autres facettes de sa personnalité musicale : sa curiosité profonde pour les musiques du monde, son identité de multi-instrumentiste et son talent d'auteur-compositeur.

Formé en 2016 , le nom "Bokanté" signifie "échange" en créole guadeloupéen, un nom qui résume parfaitement la mission du projet. Il s'agit d'un supergroupe multiculturel, multilingue et multigénérationnel, avec des membres venant de cinq pays et quatre continents. Le groupe est une déclaration délibérée sur l'unité et le pouvoir de la musique comme "voix pour les sans-voix" face à l'exclusion et à l'indifférence.

Musicalement, le projet est un mélange de blues, de rock, de styles caribéens et ouest-africains. League s'éloigne délibérément de la basse pour jouer de la guitare baryton, de l'oud et de diverses percussions, traçant les racines du blues depuis l'Afrique et le monde arabe jusqu'à un contexte moderne. La pièce maîtresse du groupe est la chanteuse guadeloupéenne Malika Tirolien. League l'a découverte lorsque son groupe a fait la première partie de Snarky Puppy et a été stupéfait par sa performance. Il a écrit la musique de Bokanté spécifiquement pour sa voix, et elle chante principalement dans son créole natal, ce que League a jugé plus authentique.

Le groupe est un casting de stars, comprenant les guitaristes de Snarky Puppy Chris McQueen et Bob Lanzetti, le virtuose de la pedal steel Roosevelt Collier, et une section rythmique de classe mondiale avec Jamey Haddad (Sting, Paul Simon), André Ferrari (Väsen), Keita Ogawa (Yo-Yo Ma) et Weedie Braimah. Leur deuxième album,

What Heat, une collaboration avec le Metropole Orkest, a été nominé pour un Grammy du Meilleur Album de Musiques du Monde en 2020.

En 2021, League a sorti son premier album solo, So Many Me. Ce projet met en lumière une facette plus intime de sa musicalité, axée sur la voix et l'écriture de chansons dans un format plus traditionnel. Il ne le considère pas comme une rupture, mais plutôt comme un "retour aux sources" et une extension de la "personne de la chanson" qu'il a toujours été.11 Il révèle que lorsqu'il est en voiture, il écoute des artistes comme Michael McDonald, Stevie Wonder et Björk, plutôt que Return to Forever, ce qui témoigne de son profond attachement à la composition pop et folk.

Ces différents projets ne sont pas en concurrence ; ils sont complémentaires. League a déclaré : "Je ne pense pas qu'il existe un groupe au monde qui puisse satisfaire l'intégralité de votre faim créative". Il décrit avoir différentes "démangeaisons" musicales à "gratter" : parfois, il veut jouer fort avec une pédale de fuzz, d'autres fois, il veut jouer de la musique roots en toute quiétude. Snarky Puppy, Bokanté et son travail solo sont des exutoires distincts pour les différentes facettes de sa vaste personnalité musicale. Cette diversification créative délibérée lui permet d'éviter de forcer un seul groupe à tout être, gardant chaque projet authentique et concentré sur son objectif. En fin de compte, chaque nouvelle expérience enrichit ce qu'il peut offrir aux autres.

Les entreprises entrepreneuriales de Michael League ne sont pas séparées de sa musique ; elles en sont une extension philosophique directe, appliquant ses valeurs de communauté, de collaboration et de priorité à l'artiste à l'industrie musicale elle-même.

League a fondé le label GroundUP Music en 2012, inspiré par le titre de l'album de Snarky Puppy

groundUP. Le label est né de son désenchantement face à l'écosystème traditionnel des maisons de disques ; il "savait que les artistes méritaient mieux". La philosophie est centrée sur l'artiste, se concentrant sur les "bonnes personnes" qui créent une musique authentique et originale.

Le catalogue a commencé comme un foyer pour Snarky Puppy et les projets solos de ses membres (comme Justin Stanton et Cory Henry), mais s'est rapidement élargi pour inclure une liste éclectique d'artistes, allant de légendes comme David Crosby à des innovateurs comme Becca Stevens et Charlie Hunter. Cette diversité reflète l'engagement du label envers une musique qui défie les genres. L'éthique de "famille" du label se manifeste par des collaborations fréquentes entre les artistes. Le groupe de l'album

Lighthouse de David Crosby, par exemple, était entièrement composé d'artistes de GroundUP, dont League lui-même à la production.

Lancé en 2017 à Miami Beach, le festival est la manifestation physique de l'éthique communautaire du label. Il rassemble les artistes et une base de fans passionnés pour trois jours de musique. La programmation est soigneusement choisie, mettant en vedette des artistes de GroundUP, des concerts quotidiens de Snarky Puppy et une sélection triée sur le volet de "musiciens pour musiciens". League insiste sur le fait que chaque artiste est sélectionné pour la qualité de ses performances live. Le festival intègre également des masterclasses et des panels, renforçant l'engagement de League envers l'éducation.

En 2020, League a co-fondé la GroundUP Music Foundation pour promouvoir des initiatives d'éducation musicale dans le monde entier. Cela formalise l'engagement de longue date qu'il a pour la transmission, ayant déjà donné des masterclasses dans plus de 200 écoles à travers le monde.

Le succès de cet écosystème est validé par la reconnaissance de l'industrie, comme en témoigne le palmarès impressionnant de League et de ses groupes aux Grammy Awards.

En fin de compte, la réponse à la question de savoir comment Michael League est passé du statut de musicien en difficulté à celui de leader de l'industrie réside dans sa caractéristique la plus déterminante : une curiosité implacable et un engagement à être un "éternel étudiant". Son parcours est une quête continue d'apprentissage et d'échange – des disques de jazz de son frère, aux églises gospel de Dallas, en passant par l'étude avec des maîtres de la percussion turque comme Tarık Aslan, jusqu'à l'apprentissage auprès de chaque musicien de ses divers ensembles.

Sa contribution en tant que bassiste est immense, non pas par des solos flamboyants, mais par une approche compositionnelle du groove qui soutient et élève des arrangements complexes. Mais son héritage va bien au-delà. Michael League est un architecte clé de la scène musicale indépendante contemporaine. Il n'a pas seulement créé des groupes ; il a bâti des écosystèmes durables, centrés sur l'artiste, qui offrent un nouveau modèle de carrière dans la musique. Son histoire est un puissant témoignage du pouvoir de la créativité pragmatique, de la communauté et de la conviction inébranlable que la musique est, avant tout, un échange.

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League est un connaisseur d'instruments vintage, et son choix d'équipement est à la fois un hommage à l'histoire et une quête de fiabilité moderne.

On le voit avec une Fender Precision Bass 1959 Micros d'origine, acquisition récente. Son de base, solos confortables dans les aigus tout en gardant le "thump"

Fender Precision Bass 1976 Corps en frêne naturel, touche en érable, très usée Flatwound (filet plat)

Sa basse principale sur scène pendant de nombreuses années, son emblématique

Hofner 500/1 1967Modèle "Beatles Bass"Tapewound (filet nylon)

Utilisée occasionnellement sur scène pour un son "slinky" et distinctif

Fodera VF Vintage SeriesModèle customNon spécifié

Privilégiée en studio pour sa capacité à "percer le mix" et son confort de jeu

Alleva Coppolo 5-StringBasse boutique, micros agressifs type "Geddy Lee"Roundwound (filet rond)

Utilisée pour des projets spécifiques, notamment sur le titre "Something"

En matière d'amplification, sa collaboration de longue date avec Markbass  a abouti à la création de son propre modèle signature, la tête d'ampli Markbass CASA. Conçue pour offrir un son chaud et naturel avec la fiabilité moderne, elle dispose d'un préampli à semi-conducteurs et d'un égaliseur à 5 bandes très efficace. Il l'associe généralement à des enceintes de la même série, comme la CLASSIC 108 ou la CLASSIC 104.

League est un véritable "savant des pédales d'effets". Son utilisation des effets est transformative. Comme il le dit lui-même : "Quand on joue avec des effets, cela affecte la façon dont on joue". Son objectif est souvent d'imiter le son d'une basse synthétique (keybass). Il joue également des parties de basse synthé en direct sur des claviers Moog comme le Sub Phatty ou le Little Phatty II.

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