Décembre 2025

George Porter Jr, Live at the 2025 New Orleans Jazz & Heritage Festival

Ce qui frappe également, c’est la vitalité intacte du musicien. En 2025, George Porter Jr. joue avec une intensité qui ferait pâlir bien des bassistes plus jeunes. Mais cette énergie n’est pas brute : elle est canalisée par des décennies d’expérience. Le groove est profond, enraciné, presque tellurique. On a parfois l’impression que la basse ne vient pas seulement de l’instrument, mais directement du sol de la Louisiane, comme si Porter se contentait de traduire une pulsation préexistante.

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Incognito, Music. Magic. Ironic.

Incognito revient en force pour les fêtes de fin d’année avec Music. Magic. Ironic., une œuvre aussi chaleureuse qu’invigorante, marquant le 20ᵉ chapitre de l’une des formations les plus emblématiques de la scène jazz-funk et soul britannique. 

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Adam Ben Ezra, Heavy Drops

Avec Heavy Drops, Adam Ben Ezra confirme qu’il est aujourd’hui l’un des contrebassistes les plus singuliers et créatifs de la scène internationale. Ce nouvel album s’inscrit dans la continuité de son travail précédent tout en marquant une étape supplémentaire dans l’affirmation de son langage personnel. Plus qu’un simple disque de jazz contemporain, Heavy Drops se présente comme une exploration sonore où la contrebasse devient un instrument total, capable de porter à elle seule groove, mélodie et architecture rythmique.

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Sarah Murcia, Eyeballing

Avec Eyeballing, Sarah Murcia signe un album qui ne ressemble à aucun autre : un quartet inattendu (contrebasse, saxophones, tuba, piano/é-drums) explore des terrains où l’improvisation, le chant parlé, la pop décadrée et les grooves obliques se mêlent en une musique à la fois instinctive et hautement réfléchie. 

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This I Owe, Swallow

Le travail des athéniens de This I Owe brille dans cet espace carré où la vulnérabilité rencontre la force intérieure. Chaque note, chaque silence, semble intentionnel. Le morceau ne cherche pas à épater par des prouesses techniques, mais plutôt à nous captiver par la pureté de son expression.

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Henri Texier, Healing Songs

Avec Healing Songs, Henri Texier ne signe pas simplement un nouvel album : il propose une œuvre de réconciliation. Réconciliation avec le temps qui passe, avec une mémoire musicale riche de plusieurs décennies, mais aussi avec un monde fragilisé, en quête d’apaisement. À l’écoute de ce disque, on comprend très vite que le titre n’est ni un slogan ni une posture. Ces « chants de guérison » sont avant tout une démarche intime, presque spirituelle, portée par l’un des grands architectes du jazz européen.

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Lettuce, Cook

Si vous cherchiez une raison de réchauffer vos amplis en ce mois de décembre, ne cherchez plus. Les patrons du funk moderne, Lettuce, viennent de livrer leur neuvième album studio, sobrement intitulé "Cook". Et croyez-moi, le titre n'est pas usurpé : ça mijote, ça grille et surtout, ça graisse les cordes comme jamais.

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Novembre 2025

Thomas Laffont, Rencontre avec... Saison 2

En 2023, Thomas Laffont lance un projet qui lui tenait à cœur : « Rencontre avec ». L’idée est simple mais précieuse pour lui : provoquer des rencontres artistiques autour de duos voix/basse, et partager ces moments musicaux avec les chanteuses et chanteurs.Ce projet est pour lui un moyen d’aller plus loin avec la basse, dans un registre particulier, puisqu'il doit créer un accompagnement complet à lui seul. C’est aussi, et surtout, une occasion d’aller à la rencontre de chanteuses et chanteurs qu'il admire, mais avec lesquels il n'a pas forcément eu l’occasion de travailler. Chaque rencontre devient ainsi un moment unique, où chacun apporte son univers et où la chanson choisie sert de point de départ à un dialogue musical.En 2025, la saison 2 comporte quatre épisodes. A découvrir ! 

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Goose, Live at Madison Square Garden

Si le Madison Square Garden est le temple sacré où les groupes deviennent des légendes, alors ce 28 juin 2025 restera gravé comme la nuit où Goose a officiellement pris possession des lieux. Disponible désormais sur Bandcamp, cet enregistrement gargantuesque n'est pas juste un "live de plus" dans leur discographie prolifique ; c'est une déclaration d'intention, un document historique capturant un groupe au sommet de son art, prêt à en découdre avec l'histoire. Dès les premières secondes, on sent que ce ne sera pas un concert ordinaire. Ouvrir un show au MSG par "Factory Fiction", un morceau complexe et émotionnellement chargé de près de 20 minutes (habituellement réservé aux rappels), c’est poser ses couilles sur la table. Le message est clair : Rick Mitarotonda (guitare/chant) et sa bande ne sont pas là pour jouer la sécurité. La qualité sonore du mix Bandcamp rend parfaitement justice à cette ouverture : chaque note de basse de Trevor Weekz claque avec une précision chirurgicale, ancrant le groove alors que la guitare s'envole. Le premier set est une leçon d'équilibre. On passe de l'hymne "Hungersite", véritable machine à danser, à des moments de grâce pure. L'intégration du nouveau batteur, Cotter Ellis, se fait sentir : il apporte une frappe plus sèche, plus funk, qui dynamise l'ensemble. La reprise de "Running Up That Hill" de Kate Bush est un moment fort, transformant la mélancolie synth-pop de l'originale en une épopée jam-rock solaire. Mais la vraie surprise vient de l'ajout d'une section de cuivres sur la fin du set ("Feel It Now", "Dustin Hoffman"), transformant l'arène en un gigantesque club de soul-funk moite.

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Thundercat, Upside Down (Candy Crush)

Le bassiste virtuose et icône du funk cosmique, Thundercat (Stephen Bruner), ne cesse de nous surprendre. Alors qu'on attend toujours ses projets avec fébrilité, sa dernière sortie prend une direction totalement inattendue. Oubliez les collaborations habituelles ; le protégé de Flying Lotus s'associe aujourd'hui avec... le jeu mobile Candy Crush Saga. Oui, vous avez bien lu. Le nouveau single, intitulé "Upside Down (Candy Crush)", est sorti aujourd'hui même, le 6 novembre 2025, sur son label habituel, Brainfeeder. Ce titre est le fruit d'un partenariat marketing d'envergure. Le morceau s'inscrit dans la "Music Season" (Saison Musicale) lancée par Candy Crush Saga. Pour l'occasion, la sortie s'accompagne d'un "clip vidéo jouable" et d'une campagne promotionnelle pour le moins... sensorielle. La marque a en effet créé des sucettes en édition limitée qui, grâce à une technologie de "conduction osseuse", permettraient aux fans de "goûter le rythme" pendant que le son voyage de la langue aux oreilles. Un gimmick marketing fou qui colle finalement assez bien à l'univers décalé et humoristique de Thundercat. C'est une nouvelle preuve que le bassiste californien refuse de se laisser enfermer dans une case, prouvant que la basse peut être un vecteur d'expérimentations pop et grand public, tout en conservant une technicité et une musicalité hors pair. Pour écouter ce single pour le moins curieux, rendez-vous sur le lien Bandcamp ou sur votre plateforme de streaming favorite.

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Octobre 2025

The New Mastersounds, Cigar Time (Live)

Les New Mastersounds reviennent en terrain connu, mais avec cette étincelle propre au live : celle qui transforme un simple riff en communion instantanée. Cigar Time (Live), capté avec une énergie brute et un son organique, sent la sueur du club et le bois chauffé des amplis. Ici, la basse pulse un groove qui avance sans forcer, comme une conversation détendue.

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D/troit, The Whammy Session

Avec The Whammy Session, D/troit poursuit sa quête d’un funk intemporel, brut et généreux, taillé pour le live autant que pour les platines. Enregistré dans la chaleur du studio Whammy à Copenhague, l’album sonne comme une célébration du son analogique, de la sueur et du grain. Tout y respire l’authenticité : les cuivres claquent, les guitares grattent sec, et la basse sonnant vintage rappelle les grandes heures de Stax et Muscle Shoals.

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Gail Ann Dorsey, It Takes All Kinds to Make a World

Vingt ans après I Used to Be…, Gail Ann Dorsey revient enfin avec un titre inédit, It Takes All Kinds to Make a World. Et dès les premières mesures, le temps n’a rien émoussé de son élégance ni de sa profondeur. La basse, toujours ronde et subtile, sert ici un morceau plein de bienveillance et de gravité, porté par une voix d’une sincérité bouleversante.

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Steve Lawson, Not Dancing For Chicken (2012 Remaster)

Quand un album de Steve Lawson ressort en version remasterisée, ce n’est jamais un simple dépoussiérage technique : c’est l’occasion de redécouvrir un univers sonore qui, depuis plus de vingt ans, a contribué à redéfinir le rôle même de la basse. Not Dancing for Chicken, paru initialement en 2002, est une pierre angulaire de sa discographie — un manifeste de liberté et d’exploration sonore que le remaster 2012 rend encore plus limpide, plus spacieux, presque méditatif et qu'il nous paraissait important de remettre en avant.

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Separate Ways par Adi Oasis

Avec Separate Ways, Adi Oasis affirme une fois encore son mélange séduisant de soul rétro, de funk et de R&B moderne — mais revêtu d’un vernis vintage assumé et d’une voix qui sait se faire à la fois tendre et déterminée. La bassiste-chanteuse franco-caribéenne, déjà aperçue aux côtés de noms comme Anderson .Paak ou Lee Fields, s’empare ici d’une histoire personnelle — la fin ou la transformation d’une relation — et la transforme en groove lumineux. 

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Sébastien Tibackx, Mr Groove

Notre cher Sébastien Tibackx nous offre une nouvelle pépite musicale avec son single "Mr Groove", désormais disponible sur les plateformes. Un titre qui, comme son nom l'indique, est une véritable leçon de groove et une démonstration éclatante de son talent.

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Diablo in Alpujarras, Psychedelic Source Records

Diablo in Alpujarras est une marche entre crachats de poussière et cieux vastes, une traversée entre les parois abruptes des montagnes espagnoles et l’immensité du littoral. Le leader Bence Ambrus nous raconte qu’il s’agit ici de laisser l’auditeur l’accompagner pendant sa propre traversée, à pied, avec ses nuits, sa soif, ses détours.  On entre dans l’album avec Diablo Oscuro, et dès cette ouverture, les guitares telluriques, les percussions lointaines, les nappes suffusées annoncent un espace céleste — on ne progresse pas seulement horizontalement, on gravit, on s’accroche, on vacille. Le mythe, le récit personnel, l’errance se mêlent dans l’ombre des morceaux qui suivent (Solanaceaes, Beneficio, Consolamentum, etc.). Chaque titre est comme un palier : une halte, une respiration, un relief dans le chemin.  Ce qui marque, c’est la façon dont l’album oscille entre densité et légèreté. Cette dialectique est au centre de Diablo in Alpujarras : ne jamais tout donner, mais suggérer ce qui se cache dans l’ombre, ce qui reste au-delà du bruit. Le récit de l’album nous le confie : c’est un enregistrement de jam duo édité à la maison, sur les restes d’une session de batterie enregistrée plus tôt, avec des percussions ajoutées à la fin.  Ce choix donne à l’album une vie organique, pleine de respirations, d’irrégularités, de moments où des éléments semblent surgir par accident — mais avec une élégance qui les rend nécessaires.

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Malted Milk, I Feel Numb

Dans I Feel Numb, Malted Milk esquisse une confession silencieuse, un moment où le monde paraît se retirer derrière une membrane imperceptible. Le single s’ouvre sur une atmosphère presque éthérée : les nappes se déploient lentement, la voix paraît distante, comme enveloppée dans un voile. L’instrumentation est mesurée, élégante : elle soutient, sans jamais étouffer, laissant à l’espace et au silence le soin de porter une part de l’émotion.

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The Diasonics, Ornithology

Avec Ornithology, The Diasonics s’installent dans une musique qui respire autant le ciel que la terre. Leur mélange de funk cinématographique, de psychédélisme oriental et de grooves disco impose un imaginaire aérien — comme si chaque note voulait s’envoler — tout en gardant les pieds ancrés dans le sol.  Ce second album, enregistré à Studio 23 dans un ancien atelier soviétique, est le fruit de deux années de maturation et d’expérimentation.  Le concept est à la hauteur du titre : l’ornithologie sert de métaphore — celle du vol, de la liberté, de la distance, mais aussi de l’observation appliquée. Le groupe confie avoir été inspiré par les chants d’oiseaux près de leur studio, et avoir joué avec des synthétiseurs vintage en les « ajustant » aux cris d’oiseaux en périphérie.  Musicalement, Ornithology déploie des textures luxuriantes : des synthétiseurs analogiques, des lignes de basse profondes, des guitares délicates, une rythmique ferme, et la voix de Diana Greb qui se fond parfois dans le tissage instrumental, lui apportant une dimension charnelle.  Le morceau Oriole (premier single) illustre bien cette alchimie : mélodie synthétique légère, groove disco-funk régulier, une sensation de mouvement suspendu.  Ce qui impressionne, c’est l’équilibre que le groupe parvient à maintenir : Ornithology n’est ni trop démonstratif, ni trop lisse. Il y a des moments de densité, des respirations, des reliefs, des contrastes. L’album progresse par vagues, avec des pics et des creux, tout en gardant une cohérence — on a l’impression d’une migration sonore, où chaque composition est une escale. On pourrait lui reprocher de ne jamais aller vers une rupture radicale — le parti-pris est celui du raffinement et de la continuité plutôt que de la dissonance extrême. Mais c’est peut-être ce choix qui rend l’album séduisant : il séduit par sa constance et son charme progressif, plutôt que par des coups d’éclat abrupts. Ornithology confirme que The Diasonics ne sont pas de simples artisans du groove : ils sont des cartographes du son, dessinant des trajets invisibles entre les espaces — ciel, terre, mémoire. Un disque pour rêver avec les ailes ouvertes.

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Redtenbacher’s Funkestra, Funkopia

À l’occasion de leurs 30 ans, Redtenbacher’s Funkestra présente Funkopia, un retour aux sources groovy avec un regard vers l’avenir. Le disque s’annonce comme une célébration : un condensé de leur trajectoire, de leurs influences et de leur désir constant de renouveler le propos funk/jazz sans trahir l’essence.  Ce qui frappe d’emblée, c’est l’équilibre entre la rigueur établie et la spontanéité revendiquée. Le son est net, les cuivres affûtés, les arrangements ciselés — mais jamais au point de figer le groove. Le collectif sait ménager l’espace : les pauses, les relais entre sections rythmiques et instruments solistes, les moments de respiration donnent à Funkopia sa pulsation vivante. Certains titres rappellent les grandes heures du jazz-funk — riffs percutants, lignes de basse solides, motifs cuivrés incisifs — mais sans tomber dans la reconstitution nostalgique. Le groupe assume ses collaborations : on retrouve des invités aux guitares (Mike Outram, Tony Remy), des section de cuivres affûtées, des découpes de type “vinyl cut” qui rappellent qu’on écoute un album conscient de sa matérialité.  Dans cette perspective, Funkopia fonctionne comme une vitrine : le Funkestra montre ce qu’il sait faire — groove, finesse, cohésion — tout en suggérant qu’il a encore des terrains à conquérir, des territoires à élargir. Le disque n’est pas une simple célébration du passé, mais une pièce active du présent. On y sent la fierté, le défi, l’amour du groove qui persiste malgré les modes. L’équilibre entre tradition et modernité peut sembler parfois trop modéré — on ne va pas vers des ruptures radicales mais vers des raffinements. Mais cette retenue est aussi ce qui donne au disque sa classe : ce n’est pas l’esbroufe qui domine, mais le propos bien fait.

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APF Records, Uneasy Listening 2017 - 2025

Lorsqu’un label publie une compilation, il propose plus qu’un simple panorama : il offre un manifeste. Uneasy Listening 2017-2025 est cela pour APF Records : un recueil — deux heures environ, vingt-huit pistes — qui retrace une foultitude d’expressions lourdes, abrasives, audacieuses, des 110 sorties qu’il a essaimées au fil des ans. 

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Steve Lawson, Amsterdam

Steve Lawson façonne avec Amsterdam une errance sonore à la fois intime et expansive. Sa basse, travaillée en boucles et en nappes, devient une voix muette qui respire, hésite, se déploie.

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Septembre 2025

Adam Nitti, The Canyon Carver

Avec The Canyon Carver, Adam Nitti taille littéralement la matière sonore comme on sculpterait une vallée : par couches successives, avec un geste précis, ample et habité. La basse s’impose d’entrée, ferme et souple à la fois, comme un tracé qui ouvre la route dans le relief accidenté du morceau. On y retrouve cette virtuosité qui caractérise Nitti, mais ici canalisée dans une pulsation organique, une énergie qui avance, creuse et explore.

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Adam Nitti, Superamento

Adam Nitti, fidèle à sa réputation de technicien hors pair et de compositeur inspiré, déroule une ligne claire, précise, presque chantante, qui prend aussitôt la lumière. Le titre progresse comme un voyage maîtrisé, entre fougue et élégance, avec une fluidité qui masque la complexité rythmique et harmonique.

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Acid Funk, Yolanda Charles’ Project PH

Sous ses doigts, la basse ne soutient pas : elle raconte. Dans Acid Funk, Yolanda Charles avance en pleine lumière, tissant un groove dense où la funk croise la soul et le rock sans jamais se figer. Chaque morceau est une histoire — parfois rugueuse, parfois tendre — portée par des voix complices et des riffs qui collent à la peau. On y respire l’indépendance et la liberté : pas de format imposé, seulement l’urgence de dire et de jouer. Un disque qui n’attend pas la révolution, mais qui pulse d’une vérité simple : le funk, quand il est sincère, n’a besoin de rien d’autre que d’un cœur qui bat fort.

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Breathe, Lettuce

La production toujours signée Lettuce, enregistrée par Jesse O’Brien, mixée par Russ Elevado, masterisée par Alex DeTurk — garde une belle clarté. On entend les micro-nuances : le claquement des cymbales, la résonance subtile des cuivres, la manière dont les instruments se mêlent sans écraser. Rien n’est superflu, tout est à sa place. On respire avec le morceau, sans se presser, sans brusquer le rythme.

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Rising to the Top, Lettuce

Lettuce nous sert ce qu'il sait faire de mieux : garder vivant un héritage funk et soul tout en le rendant pertinent aujourd’hui. Rising To The Top n’est pas un retour à des formules anciennes : c’est une version actuelle du groove, qui sait d’où elle vient mais n’a pas peur de viser plus haut, plus large. Ce morceau montre aussi que Lettuce reste une force collective, malgré les individualités, par la qualité de la production, par la cohésion du groupe.

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Thundercat, I Wish I Didn’t Waste Your Time

Depuis It Is What It Is (2020), Thundercat s’était fait discret sur la scène solo — non pas qu’il ait cessé de travailler, mais chaque nouvelle sortie sonnait comme une attente. « I Wish I Didn’t Waste Your Time » marque ce retour, non pas en fanfare, mais en confidence douce, comme si le musicien prenait le temps de se rappeler ce qui compte, ce qu’il a laissé filer, ce qui pèse un peu. Ce titre nage dans un groove tranquille, presque suspendu. La basse, signature Thundercat, s’avance comme une ombre bienveillante, posant les fondations d’une mélodie aérienne, de ces falsettos qui semblent parler autant à l’âme qu’à l’oreille. On entend le regret, mais pas l’amertume : un regret apaisé, introspectif, qui se sait imparfait, mais qui demeure sincère. La production, signée Greg Kurstin, apporte une clarté lumineuse aux textures : les arrangements ne cherchent pas à étouffer, mais à révéler. Chaque note paraît mesurée, nécessaire. Pas de saturation émotionnelle, mais une justesse dans le ton, dans l’intention — celle d’un retour après une pause, d’une confession sans surenchère. Ce single est moins une parade qu’un murmure pensé. Thundercat, en contemplatif, mesure ses pas, ses silences autant que ses punchlines. On pourrait dire qu’il se regarde dans un miroir, qu’il tente de comprendre le temps perdu — mais plutôt que de s’y vautrer, il en tire une force, une mélodie, une chanson.

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David Helbock, Faces of Night

Quelques années après ses projets plus vastes, David Helbock choisit ici une forme plus dépouillée : un duo au cœur de la nuit. Dès les premières notes de Faces of Night, on sent que le silence, la respiration, les espaces laissés sont essentiels. Ce disque n’est pas fait pour étouffer : il est fait pour écouter, pour sentir ce qui vit entre les notes — et c’est dans ces interstices que Julia Hofer joue un rôle plus qu’important. Sorti le 12 septembre 2025, Faces of Night propose une palette riche : piano, contrebassine électrique (bass), basse fretless, et violoncelle comme instruments principaux porteurs de l’album. Helbock et Hofer explorent un répertoire éclectique : des reprises de Monk (Round Midnight), des morceaux soul-funk comme Freedom Jazz Dance (Eddie Harris), des emprunts classiques, des ambiances mystiques (cf. Woman’s Dance de Gurdjieff), mais aussi des touches modernes, délicates, parfois dans l’ombre, parfois dans la clarté.  Faces of Night est une réussite dans sa simplicité apparente : c’est un album qui mise sur la nuance, le dialogue, le silence autant que le son. Julia Hofer y joue un rôle clef, non seulement comme bassiste ou violoncelliste, mais comme celle qui donne à l’ombre sa consistance, à la nuit sa musique. Ce disque pourra toucher ceux qui aiment le jazz feutré, les ambiances cinématographiques, les duos intimes — et, surtout, ceux qui savent écouter ce qui se passe entre les notes.

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Thundercat, Children of the Baked Potato (feat. Remi Wolf)

Dans Children of the Baked Potato, Thundercat retrouve le club de ses nuits formatrices, ce lieu de Los Angeles où les musiciens se jaugent dans la chaleur des jams sans filet. Il s’y proclame enfant du Baked Potato, et il n’est pas seul : Remi Wolf vient colorer le morceau de son grain de voix malicieux, entre caresse et éclat pop. La basse ondule comme une mémoire intime, dense et joueuse, tandis que la production de Greg Kurstin installe une clarté presque rêveuse. On y sent à la fois l’hommage à un sanctuaire du jazz et la volonté de l’ouvrir à d’autres horizons. Le résultat tient autant de la confession que de la célébration : une chanson qui sourit, mais qui n’oublie jamais d’où elle vient.

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The Tail, the Head and the Snake Itself, Psychedelic Source Records

The Tail, the Head and the Snake Itself est une pièce forte dans le catalogue récent de Psychedelic Source Records : plus qu’un simple enregistrement, c’est une proposition — un univers sonore, une méditation sur le cycle, sur l’éphémère et l’éternel. Elle ne plaira pas à tout le monde, mais pour ceux qui sont prêts à s’abandonner à ses longues plages psychédéliques, elle offre une des expériences les plus riches entendues cette année dans ce registre.

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Polyrhythmics, Life from Below

Le collectif de Seattle, The Polyrhythmics, célèbre ses 15 ans de carrière avec un nouvel album, "Life from Below". Une nouvelle occasion de plonger dans leur univers musical riche et envoûtant, un mélange détonant de funk, de soul, de rock psychédélique et d'afrobeat. Depuis 2010, The Polyrhythmics s'est imposé comme une référence de la scène instrumentale américaine. Ce véritable "powerhouse" de sept musiciens a su créer un son unique, une mosaïque de rythmes et de grooves qui invite immanquablement à la danse. Avec "Life from Below", le groupe franchit une nouvelle étape, offrant une collection de nouveaux morceaux à la créativité audacieuse, portés par la musicalité sans faille qui a fait leur réputation. The Polyrhythmics, c'est l'alchimie parfaite entre des lignes de basse profondes, des cuivres puissants, des percussions hypnotiques et des guitares funky. Leur musique, à la fois dansante, introspective et immersive, puise ses racines dans le funk et la soul américaine tout en s'ouvrant à des influences plus larges, notamment africaines et psychédéliques. On pense à des noms comme Antibalas, The Dap-Kings, The Meters ou encore Fela Kuti, mais The Polyrhythmics a su créer une identité propre, reconnaissable dès les premières notes. Ce nouvel album est le fruit de quinze années d'évolution musicale, de tournées incessantes et d'une complicité sans cesse renforcée entre les membres du groupe. "Life from Below" promet de nouvelles explorations sonores, des grooves toujours plus solides et cette énergie communicative qui fait la force de The Polyrhythmics sur scène. C'est un album qui saura ravir les fans de la première heure tout en séduisant de nouvelles oreilles en quête de sons authentiques et vibrants.

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Adi Oasis, Siver Lining

Avec Silver Lining, Adi Oasis nous entraîne dans une atmosphère qui semble flotter quelque part entre le soleil et la mélancolie. Dès les premières notes, la basse s’installe comme une pulsation douce mais déterminée, donnant au morceau cette assise chaleureuse et irrésistiblement groovy. Tout se déploie autour d’elle : les claviers scintillent comme des éclats de lumière, la rythmique ondule avec naturel, et la voix d’Adi vient tisser un fil délicat entre fragilité et confiance.

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Linda May Han Oh, Strange Heavens

Avec Strange Heavens, paru le 22 août 2025 sur le label Biophilia, Linda May Han Oh signe un retour marquant à une formule qui lui est chère : le trio sans accords. Elle s’entoure du trompettiste Ambrose Akinmusire et du batteur Tyshawn Sorey, deux complices de longue date dont l’écoute mutuelle et la liberté créative forment le cœur de cet enregistrement. L’absence de piano ou de guitare n’est en rien une privation : elle ouvre au contraire un espace immense où la contrebasse d’Oh, la trompette d’Akinmusire et la batterie de Sorey dialoguent dans une intensité à la fois brute et raffinée. Dès l’ouverture avec Portal, une ligne de basse nerveuse et des percussions tendues semblent traduire l’agitation du monde contemporain, ses flux incessants et ses tensions sous-jacentes. Le morceau-titre, plus méditatif, installe un climat de recueillement où la contrebasse se fait voix intérieure avant que la trompette ne vienne prolonger cette respiration fragile. Ailleurs, la musique prend des contours plus affirmés, comme dans Living Proof, qui s’impose par sa force résiliente, ou dans Noise Machinery, où la pulsation se rapproche du funk et du R&B, avec un unisson basse-trompette entêtant. L’album se distingue également par une suite de quatre pièces inspirées du roman graphique The Arrival de Shaun Tan. Dans ces pages musicales, Linda May Han Oh explore des paysages émotionnels changeants, oscillant entre la légèreté, le tumulte, l’abstraction et l’intimité chambriste. L’archet y ajoute une couleur plus lyrique, tandis que la complicité du trio transforme chaque passage en récit partagé. La fin du voyage se teinte d’hommages. Skin de Geri Allen est abordé dans une tension initiale qui s’ouvre peu à peu vers une libération collective, tandis que Just Waiting de Melba Liston clôt le disque avec une douceur polymorphe, comme un dernier sourire offert à l’auditeur.

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Funkestra, Crowbar

Le single "Crowbar (Masterlink Sessions)" de Redtenbacher's Funkestra est le dernier aperçu avant la sortie de leur prochain album, FUNKOPIA, le 3 octobre. Ce morceau s'inscrit dans la lignée de leurs influences funk de La Nouvelle-Orléans, caractérisées par une énergie brute et une section rythmique irrésistible. Le morceau met en avant un ensemble de musiciens talentueux, avec Mike Sturgis à la batterie, Tony Remy et Carter Arrington aux guitares, Ross Stanley à l'orgue Hammond, Karl Vanden Bossche aux percussions, et bien sûr, Stefan Redtenbacher à la basse. On y retrouve également la section de cuivres "Horn House", composée de Nichol Thomson au trombone et de Tom Walsh à la trompette, qui apporte une touche de "feu" à l'ensemble. La production est impeccable, le morceau ayant été enregistré, mixé et masterisé par des professionnels comme James Welch et Tim Debney. Le single est un véritable concentré de funk, mettant en valeur un solo de guitare "rocailleux" de Carter Arrington, souligné par la maîtrise de Ross Stanley à l'orgue Hammond.

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Suede, Antidepressants

Avec la sortie de leur dixième album studio, "Antidepressants", Suede confirme son statut de groupe qui ne cesse de se réinventer. Trois ans après le succès critique et commercial de l'album post-punk "Autofiction", le groupe britannique revient avec un disque encore plus sombre et plus profond, qui explore les angoisses de la vie moderne. Si la voix poignante de Brett Anderson est toujours au cœur de l'album, le rôle du bassiste Mat Osman n'a jamais été aussi prépondérant. Mat Osman refuse la facilité. Son jeu de basse, "vaste et ambitieux" comme il l'a décrit lui-même, est la fondation sur laquelle repose l'édifice sonore d'"Antidepressants". Il donne à l'album sa profondeur et sa cohésion, transformant la noirceur en quelque chose de beau et d'authentique. En définitive, le bassiste de Suede confirme une fois de plus que les lignes de basse les plus mémorables ne sont pas les plus complexes, mais celles qui ont le plus d'âme.

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Glenn Hugues, Chosen

Neuf ans après son dernier opus solo, "Resonate", Glenn Hughes, le légendaire "Voice of Rock", fait un retour fracassant avec "Chosen", un album qui s'annonce comme l'un des événements musicaux de l'année. Sorti le 5 septembre 2025 chez Frontiers Music Srl, ce disque est bien plus qu'une simple collection de chansons : c'est une œuvre profondément personnelle et introspective, un journal intime mis en musique. Surnommé le "chanteur des chanteurs" par Stevie Wonder, Glenn Hughes a toujours su marier le hard rock, le funk et la soul avec une aisance déconcertante. Avec "Chosen", il renoue avec cette formule qui a fait son succès au sein de groupes mythiques comme Deep Purple, Black Sabbath ou Black Country Communion. Entouré de ses fidèles collaborateurs Soren Andersen à la guitare, Ash Sheehan à la batterie et Bob Fridzema aux claviers, Hughes délivre dix titres d'une puissance rare. La production, assurée par Hughes lui-même en collaboration avec Soren Andersen, est à la fois explosive et soignée, mettant en valeur la voix magistrale et les riffs acérés. Dès les premiers extraits dévoilés, "Chosen", "Into The Fade" et "Voice In My Head", le ton est donné. L'album navigue entre l'énergie brute du hard rock et une vulnérabilité touchante, un équilibre parfait entre spiritualité et résilience. "J'écris sur ce que je ressens intérieurement, et non extérieurement", a confié l'artiste, ajoutant que cet album est une "nourriture pour l'âme".

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Funkestra, Any Old Sunday

À l'origine une chanson de l'icône de la soul Chaka Khan, elle est ici réinventée par la voix de la chanteuse britannique Jess Hayes (Connolly Hayes), soutenue par le noyau dur des Masterlink Sessions : Redtenbacher's Funkestra. L'interprétation se distingue par une ambiance "soul du dimanche matin", à la fois douce et riche en groove. L'arrangement musical, dirigé par Stefan Redtenbacher, met en valeur les instruments organiques, notamment le son chaleureux de l'orgue Hammond, les lignes de basse profondes et une section rythmique impeccable. C'est une performance qui respire la sincérité. Chaque note est jouée avec intention, chaque regard entre les musiciens sur la vidéo témoigne d'une complicité évidente. On peut littéralement sentir la cohésion du groupe, transformant cette reprise en une œuvre à part entière qui rend hommage à l'original tout en y ajoutant une touche personnelle, à la fois intemporelle et profondément soul.

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Août 2025

Funkestra, Hi Lander

Funkestra a encore frappé. Le collectif de l'autrichien Stefan Redtenbacher, est de retour avec un titre qui fait honneur à son nom : "HI-Lander". Et pour Gravebasse.com, l'occasion est parfaite pour mettre en lumière deux de ses pièces maîtresses. Dès les premières secondes, "HI-Lander" s'impose comme une démonstration de force. C'est le genre de morceau qui vous fait bouger de la tête aux pieds, avec un cuivre explosif et une batterie percutante, mais c'est bien la basse de Stefan Redtenbacher qui en est la colonne vertébrale. Son jeu est un véritable modèle de précision et de groove. Avec un son gras et rond, il ne se contente pas d'accompagner, il tisse la toile de fond sur laquelle le reste du groupe peut s'exprimer. Mais ce qui élève ce morceau au-delà du simple groove, c'est la contribution du saxophoniste Andreas See. Sa participation est décrite comme "lyrique", et c'est un mot juste. Le solo de saxophone est une véritable narration d'une fluidité remarquable. Là où la basse de Redtenbacher ancre le morceau dans le jazz funk le plus pur, le saxophone de See s'élève et raconte une histoire, ajoutant une couche de sophistication à l'ensemble. C'est l'harmonie parfaite entre la puissance brute du groove et la beauté mélodique du saxophone. "HI-Lander" est une bombe de jazz funk, un titre à écouter à fond pour savourer la symbiose entre un groove implacable et une mélodie envoûtante.

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D/Troit, Instrumentals Volume 1

Le groupe danois de soul-funk D/troit est de retour avec un projet un peu différent de leurs précédents albums : "Instrumentals Volume 1". Comme son nom l'indique, cet album est une plongée dans la version purement instrumentale de leur son, un exercice de style qui met en lumière ce que le groupe a toujours fait de mieux : le groove. Avec leur chanteur, Toke Bo, temporairement basé à Athènes, le groupe a saisi l'occasion de se concentrer sur l'essence de leur musique. C'est un retour aux sources, un hommage au funk le plus brut et le plus énergique, sans les voix pour guider l'auditeur. Le résultat ? Une collection de titres qui sonnent comme la bande originale d'un film de braquage des années 70, où la basse est reine. Et si on doit parler de la basse, il est impossible de ne pas mentionner le travail de Christian Riis-Hansen. Son jeu est le véritable pilier de l'album, avec des lignes de basse à la fois rondes et percutantes qui portent chaque morceau. C'est lui qui insuffle l'âme et la puissance à ces instrumentaux, avec un groove implacable qui vous prend aux tripes. Les cuivres sont entraînants, les rythmes sont solides, mais c'est bien la basse de Riis-Hansen qui est au cœur de l'action, faisant de cet album un incontournable pour tous les amateurs de basse bien lourde.

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Funkestra, Old Blood

Dès les premières secondes, le ton est donné. On plonge tête la première dans l'âge d'or du funk, quelque part entre The Meters et les J.B.'s, mais avec une production moderne et une clarté redoutable. Le titre "Old Blood" n'est pas trompeur : c'est bien l'essence du funk originel qui coule dans les veines de ce morceau.

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Parcels, Loved

Trois ans après Day/Night, les Australiens de Parcels reviennent avec LOVED, un troisième album studio prévu pour le 12 septembre 2025 chez Because Music. Enregistré entre Berlin, Mexico et leur pays natal, ce nouveau projet est à la fois un retour aux sources pop du groupe et un pas en avant vers quelque chose de plus viscéral et sincère. Là où leur disco-funk poli flirtait autrefois avec le rétro-futurisme façon Daft Punk, LOVED choisit l’introspection tout en conservant sa chaleur et sa lumière caractéristiques. Les membres du groupe — toujours fidèles à leur formule collective sans leader — décrivent LOVED comme un disque d’unité, fruit d’un long processus de recentrage après des années de tournées, de doutes et de croissance personnelle. Les titres déjà disponibles, notamment Safeandsound, Leaveyourlove et Yougotmefeeling, illustrent bien cette nouvelle direction : les textures y sont toujours soignées, mais l’émotion affleure davantage. Sur Yougotmefeeling, une rythmique entraînante contraste avec les paroles d’une rupture douloureuse, preuve que Parcels sait désormais marier la fête et la fragilité. Musicalement, l’album semble renouer avec la pop dansante et lumineuse, tout en explorant des contrées plus personnelles. Claviers étincelants, harmonies vocales millimétrées et grooves efficaces sont toujours là, mais au service d’une écriture plus directe, moins filtrée par le vernis vintage de leurs débuts. En attendant sa sortie, plusieurs morceaux sont déjà en écoute.

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Michael Manring, Blue Orleans

Aujourd'hui, retour sur un classique de la basse solo : "Blue Orleans" de Michael Manring. Extrait de son album de 1989, Toward the Center of the Night, ce morceau est une démonstration magistrale de la musicalité et de la technique du bassiste américain. Dès les premières notes, on est transporté par la qualité quasi vocale et l'atmosphère aérienne que Manring parvient à créer avec sa basse. Loin des démonstrations de virtuosité pure, "Blue Orleans" est une pièce tout en finesse, à la fois mélancolique et apaisante. La performance est d'autant plus impressionnante qu'elle est réalisée en solo sur sa fameuse Zon Hyperbass custom, un instrument qui lui permet d'explorer des territoires sonores uniques, notamment grâce à des accordages alternatifs et une utilisation subtile de l'espace stéréo. Ce titre est un excellent exemple de la manière dont Michael Manring a repoussé les limites de la basse électrique pour en faire un instrument d'expression à part entière. Une pépite à (re)découvrir pour tous les amoureux des quatre (ou plus) cordes.

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Adi Oasis, Cheirinho

Le dernier single « Cheirinho », fruit de la collaboration entre Adi Oasis et l’artiste brésilien YOÙN, mêle subtilement l’élégance de la bossa nova à la grâce du soul et du groove alternatif. Enregistré à Rio de Janeiro, le morceau propose une atmosphère intime et enveloppante, dans laquelle le chant de Adi et les arrangements respirent une connexion naturelle avec le climat latino-soul.

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Peter Gabriel, Live at Womad 1982

Live at WOMAD 1982 capture la prestation unique de Peter Gabriel au tout premier festival WOMAD, fondé par ses soins, enregistré le 16 juillet 1982 au Showering Pavilion de Shepton Mallet, Somerset. Il s’agit d’une redécouverte majeure : le set complet de Gabriel, diffusé pour la première fois intégralement en format double album (CD ou LP), est enfin disponible au format numérique à partir du 8 août 2025  .

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