Le 22 septembre 1956 naît Douglas Arthur Wimbish, futur maître du groove, virtuose des basses, capable de faire voyager l’auditeur dans des paysages où funk, rock, dub et électro s’entrecroisent. Ce que Doug Wimbish apporte, ce n’est pas seulement la note la plus juste ou le rythme le plus appuyé, mais une invention constante, une voix basse qui ose, qui module, qui surprend.
Avec Living Colour, il participe à briser les barrières musicales dans les années 80 et 90 — groupe aux influences plurielles, engagé, virtuose. Sa basse n’est jamais simplement derrière, mais souvent en dialogue : avec les guitares, avec la batterie, avec les effets, parfois même en solo pour rappeler que cet instrument, souvent relégué au fond, peut être front et cœur.
En parallèle, sa carrière de session l’amène à collaborer avec des artistes très variés — du hip-hop, à la pop, à la musique expérimentale — toujours avec cette marque distinctive : un son profond, une richesse de nuance, et cette capacité à adapter le groove à la demande sans perdre sa signature. Le 22 septembre est donc la date de naissance d’un musicien qui représente cette idée que la basse moderne se joue comme un dialogue, une texture, un espace de liberté.
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