Né le 14 décembre 1970, Greg Edwards est un musicien américain associé notamment à Failure (guitare & basse) et à d’autres projets où les textures comptent autant que les notes.
Dans beaucoup de rock alternatif, la basse peut être soit un pilier, soit un coloriste. Edwards sait faire les deux : construire une base solide, mais aussi épaissir le morceau par des choix de timbre, de placement, de doublage avec la guitare, etc. Le résultat : une musique où la section rythmique n’est pas juste une fondation — elle participe au paysage sonore.
Failure est souvent cité pour ses ambiances, sa densité et ses contrastes. Dans cet univers, la basse ne se contente pas de “suivre” : elle aide à créer la sensation d’apesanteur ou, au contraire, d’écrasement. C’est une basse qui pense en termes de cinéma : tension, relâchement, perspective.
Écouter Edwards, c’est apprendre à :
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choisir quand la basse doit être percussive (attaque nette, note courte),
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quand elle doit devenir nappe (sustain, rondeur, fusion avec les guitares),
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et comment un motif simple peut être rendu hypnotique par l’arrangement.
Greg Edwards est un cas d’école : il montre qu’on peut être “bassiste” sans être assigné à un rôle unique. La basse peut être un instrument de composition, d’orchestration, d’identité sonore — surtout quand on joue aussi guitare/keys/drums et qu’on comprend l’ensemble du tableau.
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