Quand Flea revient seul sous les projecteurs, sans le tumulte habituel des scènes survoltées, c’est un souffle nouveau qui traverse la basse. Son nouveau clip, disponible ici, dévoile un musicien au plus près de son instrument — dans un cadre minimal, sans artifice, où chaque note compte. La caméra capte le geste, la posture, la tension ou la douceur des doigts sur les cordes. On entend moins l’éclat que l’intention : le son brut, sincère, organique.
Ce projet solo, prélude à un album attendu pour 2026, donne à entendre un Flea différent : moins punk-funk explosif, plus explorateur, presque introspectif. La basse ne cherche pas à dominer un mix agressif, mais à respirer, à laisser l’air circuler autour d’elle, à exister pour elle-même. Le clip joue de l’ombre et de la lumière, accentuant la dimension presque sacrée de l’instrument, comme s’il s’agissait d’un rite, d’une confession, d’un retour aux racines.
Pour les amoureux de la basse, ce retour solo de Flea est une bouffée d’air, une invitation à réécouter le rôle de la basse non comme soutien, mais comme voix. Dans ce format dépouillé, chaque glissé, chaque silence, chaque accent prend sens. C’est une pincée d’authenticité dans un monde saturé de productions calibrées.
Le clip, simple et puissant, annonce un renouveau. Flea ne se contente pas de revisiter son passé : il explore ce que peut être une basse seule, nue, habitée. Et dans ce geste, il rappelle que la basse est un instrument de vie — de souffle, de présence, de vérité.
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