Le 4 octobre 1947, à Marseille, naissait Jannick Top, contrebassiste et bassiste électrique qui allait incarner une nouvelle manière de concevoir la puissance des cordes graves. Pianiste de formation, il choisit la basse comme terrain d’expression, et devient rapidement une figure incontournable de la scène française.
Son nom reste lié à Magma, le groupe visionnaire de Christian Vander, où il impose une basse électrique d’une intensité rare. Dans l’univers zeuhl, mélange de rock, de jazz et de mystique cosmique, la basse de Jannick Top est une force tellurique : lourde, implacable, hypnotique. Des lignes comme celles de Mëkanïk Dëstruktïẁ Kömmandöh sont devenues légendaires, inspirant des générations de musiciens fascinés par cette énergie brute.
Mais Top ne s’est pas limité à Magma. On le retrouve aussi auprès de Michel Berger, France Gall, ou encore Céline Dion — preuve de sa polyvalence et de sa capacité à naviguer entre expérimental et variété. En ce 4 octobre, on salue un musicien qui a fait de la basse un séisme, un langage qui dépasse les genres.
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