Le 4 octobre 1947, à Denton au Texas, naissait Jim Fielder, un bassiste qui allait traverser l’histoire du rock américain en y laissant une empreinte singulière. Formé à la guitare classique et au folk, Fielder se tourne vite vers la basse, trouvant dans cet instrument l’équilibre parfait entre la rigueur harmonique et l’ouverture rythmique.
Il se fait d’abord remarquer dans des groupes de la côte ouest, jouant un temps avec Buffalo Springfield et les Mothers of Invention de Frank Zappa, avant de trouver sa place dans Blood, Sweat & Tears. Là, il devient le socle d’un groupe qui marie jazz, rock et soul avec une audace inédite. Sa basse apporte la stabilité dans un univers foisonnant de cuivres et d’arrangements complexes.
Jim Fielder n’est pas du genre à chercher les feux de la rampe. Sa force réside dans sa capacité à construire le lien invisible qui unit des musiques souvent en fusion. Le 4 octobre, on se souvient de lui comme d’un bâtisseur de groove, discret mais essentiel à l’édifice du jazz-rock des années 70.
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