
Enfin, le 26 septembre 1951, naissait Busta “Cherry” Jones, bassiste au parcours plus éclaté mais profondément marquant. Originaire de Memphis, il a navigué entre funk, punk et new wave, s’invitant là où on ne l’attendait pas. On le retrouve aux côtés de Talking Heads ou avec Brian Eno, apportant une couleur inédite : un mélange de funk viscéral et de tension nerveuse, parfaitement adapté aux expérimentations de la fin des années 70 et du début 80. Sa basse, tantôt tranchante, tantôt moelleuse, donnait aux morceaux un côté organique qui contrastait avec les textures électroniques ou arty de ces collaborations. Busta “Cherry” Jones reste un exemple de musicien libre, curieux, prêt à traverser les genres et les frontières. Un passeur, en quelque sorte, qui a su faire dialoguer les musiques noires américaines avec les avant-gardes blanches européennes.
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