Le 14 septembre 1985, à Miami, naissait Paolo Gregoletto, qui allait devenir la puissance de frappe de Trivium. Dans le monde du metal, où la basse est parfois reléguée au second plan derrière les guitares, Gregoletto a su imposer sa présence et faire de son instrument un élément central du son du groupe.
Avec ses lignes profondes, souvent jouées sur cinq cordes, il ajoute à la fois lourdeur et complexité aux compositions de Trivium. Son jeu technique et fluide soutient la fureur des guitares tout en apportant une profondeur mélodique qui distingue le groupe de nombreux autres dans la scène metalcore. Dans des albums comme Shogun ou The Sin and the Sentence, on entend clairement cette volonté de dépasser les clichés, de donner à la basse un rôle moteur dans la narration musicale.
Mais Gregoletto n’est pas seulement bassiste : il est aussi compositeur et choriste, acteur à part entière dans l’évolution sonore de Trivium. Sur scène, sa présence est magnétique, une énergie concentrée qui participe à l’intensité totale des concerts. À travers lui, la basse devient une arme autant qu’un langage, une voix grave qui ne se contente pas d’accompagner, mais qui hurle avec force et conviction.
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