
Le 14 septembre 1946, à Dunfermline en Écosse, naissait Pete Agnew, celui qui allait devenir l’un des piliers du hard rock britannique avec son groupe Nazareth. Quand on évoque Nazareth, on pense aux riffs lourds, à la voix rauque de Dan McCafferty, aux hymnes comme Hair of the Dog ou Love Hurts. Mais dans l’ombre des projecteurs, c’est la basse de Pete Agnew qui tenait tout ensemble.
Agnew n’a jamais cherché à faire de sa basse un instrument soliste. Il n’en avait pas besoin. Son rôle, il le connaissait par cœur : donner du poids, créer une colonne vertébrale sur laquelle les guitares pouvaient rugir et les voix s’envoler. Sa manière de jouer, solide et sans compromis, reflète parfaitement l’âme de Nazareth : brute, directe, sincère.
Au fil des décennies, il est resté fidèle à son groupe, l’un des rares membres originaux encore présents, témoin et gardien d’une aventure commencée dans les années 60. En lui, on retrouve cette constance que seuls les vrais artisans du rock savent maintenir : la volonté de continuer à jouer, encore et encore, tant que la musique enflamme les salles et secoue les foules. Pete Agnew, c’est la preuve qu’un bassiste n’a pas besoin d’être spectaculaire pour être indispensable.
Ajouter un commentaire
Commentaires