Tony Markellis vit le jour le 10 septembre 1952 à Helena, dans le Montana. Très tôt, sa vie prit la route de la musique, une route sinueuse faite de clubs, de tournées et de rencontres. Bassiste sans frontières, il traversa les styles comme on traverse des paysages : le blues, le bluegrass, le folk, le jazz, le rock… rien ne lui était étranger.
Il avait ce talent unique de s’adapter à chaque contexte sans jamais perdre sa voix propre. Dans les années 70 et 80, il s’imposa sur la scène jazz et fusion, mais c’est surtout avec le Trey Anastasio Band qu’il marqua les esprits. À côté du guitariste de Phish, il devint un pilier, un repère solide dans des musiques qui pouvaient parfois s’aventurer très loin de la terre ferme. Sa basse, profonde et rassurante, offrait toujours une ligne de vie aux explorations sonores du groupe.
Ceux qui l’ont connu racontent un homme généreux, chaleureux, toujours prêt à encourager et à transmettre. Quand il est parti dans son sommeil en avril 2021, à 68 ans, c’est une communauté entière qui a pleuré non seulement un musicien, mais un ami. Tony Markellis reste dans la mémoire comme l’illustration parfaite de ce que peut être un bassiste : quelqu’un qui tient la maison debout, même quand les murs tremblent.
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