Yves Carbonne, Tales of the Reconstruction

C'est l'album de la maturité. La synthèse de l'œuvre d'Yves sur quatre décennies passe par la reconstitution minutieuse de chaque étape de l'évolution pour emmener l'auditeur vers les étoiles.

La basse est proposée sous toutes ses formes. Yves s'est fait connaître par ses innovations instrumentales au service d'une musique émotionnelle qui ne laisse jamais indifférent et qui ne s'adresse pas seulement aux musiciens.

Sous une apparence de simplicité, la sophistication est bien présente et prend la forme d'improvisations très abouties. Les improvisations sont devenues des compositions sur lesquelles les invités d'Yves improvisent à tour de rôle. Un jeu d'ensemble solo, ainsi qu'un jeu d'ensemble qui ne fait qu'un, vous racontent ces contes de la reconstruction.

Camélia Ben Naceur, que l'on peut entendre avec Billy Cobham, faisait déjà partie du groupe "Seven Waves" d'Yves à l'époque de l'album éponyme. Avec Joris Seguin, un trio est né il y a deux ans dont la vocation est un répertoire jazz électrique qui s'illustre dans les compositions d'Yves "1967" et "More Life".

Randy Bernsen improvise sur "Legacy" qui est également le nom du duo formé avec Yves depuis quelques années. Il est question de l'héritage de musiciens comme Jaco Pastorius, qui était l'ami de Randy, et de Charlie Haden qui est l'influence principale d'Yves à la basse acoustique.

Freddy Buzon est l'invité parfait pour le groove de "Low and Slow". Stéphane Edouard, que l'on peut entendre avec Sixun, apporte sa créativité et sa joie communicatrice sur "More Life".

Christophe Monniot, rencontré à Uzeste dans les années 90, excelle dans une remarquable improvisation sur "Focus".

Joris Seguin est l'actuel partenaire de groove d'Yves, le résultat de cette collaboration dans cet album est bluffant !